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dimanche 10 décembre 2017

Travailler la puissance

La puissance qu'est ce que c'est?

La puissance c'est la force associée à la vitesse, on parle aussi d'explosivité.
Lorsque l'on essaye de prendre de la vitesse le plus vite possible, c'est la puissance que l'on utilise.
Comment travailler la puissance?
Pour travailler la puissance, vous l'aurez compris, il faut travailler sa vitesse, et aussi sa force, mais il faut aussi utiliser la pliométrie.
La pliométrie est un mode de contraction qui utilise le réflexe myotatique pour améliorer le tonus musculaire.
Lorsque votre muscle s'étire de manière involontaire, le cerveau envoie un signal à votre muscle qui se contracte afin d'éviter le claquage, c'est ce qu'on appelle le réflexe myotatique.
Il y a trois forme de pliométrie, la pliométrie légère, moyenne et haute.
La pliométrie légère se travaille en faisant des petits sauts comme le saut à la corde ou des petits bonds appelés aussi skipping, d'une hauteur maximum de 30cm.
La pliométrie moyenne, mais aussi la haute se travaille en faisant des bonds répétés à des hauteurs de plus en plus hautes, de 50/60cm pour la moyenne et de 80cm à 1m pour la haute.
Comme pour la force, la vitesse et la puissance, la pliométrie se travaille toute l'année, en démarrant par la légère pour ensuite aller vers la haute.
Inutile de faire des séances longues et épuisantes, car pour ces qualités, il est nécessaire de travailler de manière précise, avec des temps de repos de l'ordre de 2mn30 à 3mn sans dépasser les 6 à 8 séries de 6 à 8 répétitions, voire beaucoup moins pour la force.
Pour améliorer sa puissance, vous le voyez bien, il est nécessaire d'être précis et régulier, mais vos performances s'en ressentiront.
bon entrainement
TDV

mardi 5 décembre 2017

PMA/VMA même combat

la PMA et la VMA sont la même entité, la VMA est la vitesse maximum aérobie, la PMA la puissance maximum aérobie.
L'une concerne les sports non portés (VMA), l'autre les sports portés (PMA).
Si la seconde se travaille avec un simple cardio et un indicateur de vitesses, c'est un peu plus compliqué pour la première.
Concernant la VMA, si on la connait précisément, c'est plus facile pour la travailler.
Comment la mesurer?
sur une piste d'athlétisme de 400 mètres de circonférence, après échauffement progressif, on court au maximum de ses capacités pendant six minutes.
Après ce laps de temps, on compte le nombre de tour, 3 par exemple, et le nombre de mètres (ou pas)manquants jusqu'à la ligne de départ, 180 par exemple.
A partir de là le calcul est simple, 3 tours de 400m égal 1200 mètres plus un quatrième moins 180 mètres égal 220mètres.
Donc 1200 plus 220 égal 1440, là on divise par 100 et on obtient 14,40 soit 14,4 km/h.
Pour travailler sa VMA, on se sert de cette valeur et on adapte les pourcentages en fonction de ce que l'on veut travailler, entretien ou développement, pendant un temps de travail défini, en fractionné.
Pour le développement le sujet a déjà été abordé, mais pour rappel la méthode optimale reste le 30/30 à 120% de la VMA sur la phase rapide et 60% de la VMA pour la phase récupération, et pour une durée de huit minutes minimum.
Si l'on veut faire une à deux séries supplémentaires, un temps de repos de cinq minutes minimum avant de repartir est nécessaire.
Pour la PMA c'est un peu plus compliqué, car pour un travail de qualité il est nécessaire d'avoir des outils de mesure, et pour le calcul, et pour le travail de cette qualité.
En effet un capteur de puissance est l'outil qu'il convient d'avoir pour travailler de manière précise la PMA.
Même si la méthode de travail est la même que pour la VMA, la précision ne sera pas la même si vous essayez de travailler votre PMA sans capteurs.
Certes en travaillant à la sensation vous progresserez, mais le risque d'être en lactique est grand, et du coup on ne pourra plus parler de travail de PMA, mais de tolérance lactique.
Vous l'aurez compris, le travail de VMA/PMA est assez précis et bien travaillé de manière régulière, il augmentera votre capacité à aller vite et longtemps.
Bon entrainement
TDV